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Les carrières de grès dunaire à Malia

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LES CARRIÈRES DE GRÈS DUNAIRE

À MALIA

Les traces d'extraction qui marquent les formations rocheuses affleurant à la limite Nord-Ouest de la ville minoenne de Malia les désignent comme la source de pierre taillée la plus fréquemment employée par les constructeurs de cette ville.

Bien que l'existence de ces carrières ait été connue, dès les premières fouilles, de tous les archéologues qui se sont succédé sur le site, elles ne figurent pas sur le plan topographique de la ville minoenne1 ; par contre, la présence de la formation gréseuse qui a été exploitée est clairement indiquée sur le plan géologique dressé par C. Pareyn à l'initiative de H. van Eff enterre2 (fig. 1).

Lors d'une mission en juin 1984, en collaboration avec le topographe crétois M. Zervakis, nous avons fait le relevé de la plus grande partie de ces carrières, celle qui est apparente parmi les sables de la plage et à faible profondeur sous la mer3. Les traces d'extraction se prolongent, en effet, sur une vingtaine de mètres sous l'eau à partir du rivage actuel et à une profondeur de c. 2,50 m. Cela situe leurs limites au-delà du parement Nord du bâtiment immergé dont le plan est nettement apparu lors du retrait des sables, par temps calme, en 19784 (fig. 2). Le prolongement sous l'eau des carrières, dont tous les indices d'exploitation datent de l'époque minoenne, s'ajoute aux autres témoignages archéologiques pour nous inciter à situer la ligne du rivage minoen plus au Nord que celle du rivage actuel5.

Il n'a pas été possible, au cours des trois jours qu'a duré ce travail, de procéder au relevé de la partie immergée des carrières, en raison du meltem et des vagues qui s'écrasent sur les rochers à faible profondeur (fig. 3).

(1) J. Charbonneaux, «Notes sur l'architecture et la céramique du Palais de Mallia», BCH 52 (1928), p. 350; P. Demargne, G. Rougemont, O. Pelon, Mallia, Plan du site, plans du Palais, Indices, ÊtCrét XIX (1979). (2) C. Pareyn, «Étude géologique» dans H. et M. Van Effenterre, Site et Nécropoles II, ÉtCrét XIII (1963), p. 9-27; la fig. 1 a été dessinée d'après le Plan II du volume ci-dessus, avec la permission de H. Van Effenterre que je tiens à remercier. (3) Ce travail a été effectué dans le cadre de l'U.A. 1226 du CNRS. Il a pu être réalisé grâce à l'aide de C. Davaras, alors Éphore des Antiquités de Crète Orientale : qu'il trouve ici mes chaleureux remerciements. (4) A. Guest-Papamanoli, R. Treuil, «Bâtiment immergé», BCH 103 (1979), p. 668-669; A. Guest- Παπαμανολη, «Ανακάλυψη σημαντικού κτίσματος μέσα στη θάλασσα στα Μάλια Κρήτης», ΑΑΑ (1980), ρ. 99-101. (5) Site et Nécropoles II, p. 31.

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