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« Parce qu’il a entendu sa voix, qu’il le bénisse » : représentations d’orants et d’officiants dans les sanctuaires hellénistiques d’Oumm el-‘Amed (Liban)

[article]

Année 2013 73 pp. 39-52
Fait partie d'un numéro thématique : Objets sacrés

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ETUDES

Bilal Annan

«Parce qu’il a entendu sa voix, qu’il le bénisse » : représentations d’orants et d’officiants dans les sanctuaires hellénistiques d’Oumm el-‘Amed (Liban)

Le site antique d’Oumm el-‘Amed (orthographié parfois Umm el-‘Amed ou Oumm el-Awamid, «la Mère des Colonnes »), est situé sur la côte de Naqoura, à une vingtaine de kilomètres au sud de Tyr dans l’actuel Liban (fig. 1). Signalés pour la première fois en 1799 par Louis François Cassas, qui en donna une gravure, les vestiges de ce site furent brièvement étudiés par les explorateurs Louis Félicien de Saulcy et Melchior de Vogué, à l’occasion de leurs «voyages en Orient » '. Les descriptions qu’ils firent du site et de ses monuments suscitèrent le vif intérêt d’Ernest Renan qui y envoya, en 1861, son architecte Thobois pour y mener les premières fouilles archéologiques dont le savant rendit compte dans sa Mission de Phénicie2. Ces fouilles permirent notamment à Renan d’exhumer un certain nombre d’inscriptions et d’objets archéologiques qui furent par la suite déposés au musée du Louvre. Soixante ans plus tard, Eustache de Lorey, futur directeur de l’Institut français de Damas, entreprit à son tour des recherches à Oumm el-‘Amed qui ne donnèrent malheureusement pas lieu à une publication. Enfin, Maurice Dunand et son architecte Raymond Duru conduisirent, entre 1943 et 1945, trois campagnes de fouilles qui demeurent à ce jour les plus abouties sur ce site, et dont ils publièrent les résultats en 1962 sous le titre Oumm el-Amed : une ville de l’époque hellénistique aux échelles de Tyr3.

Cette «ville » qui, en réalité, s’apparenterait plutôt, par son organisation et sa taille, à un grand village, s’articulait principalement autour de deux sanctuaires qui occupaient le tiers de sa superficie et autour desquels se répartissaient des dizaines d’installations domestiques et trois nécropoles. Les trouvailles de monnaies et de tessons de céramique sur le site nous permettent d’inscrire l’essor de ce village dans la période hellénistique, et plus particulièrement pendant les me

HISTOIRE DE L’ART N°73 DÉCEMBRE 2013

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Fig. 1. Carte de la Phénicie à l'époque hellénistique © Carte de l’auteur
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