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Contribution à la nomenclature générique des Apiaceae (Ombellifères)

[article]

Année 1997 1 pp. 91-104
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Contribution à la nomenclature générique des Apiaceae (Ombellifères)

J.-P. Reduron, A. Charpin et M. Pimenov

J. Bot. Soc. bot. Fr. 1 : 91-104 (1997)

Résumé

Abstract

Historique

La vaste famille des Apiaceae (Ombellifères) a connu au fil du temps des remaniements successifs dans sa délimitation et sa classification interne, qui se sont inévitablement réper¬ cutés sur sa nomenclature. Après des terminologies et des classifications pratiques, ciblées sur l’usage (alimentaire, médical,. . .) de ces végétaux, la famille s’esquisse à la fin du 16ème siècle avec les contributions de Cesalpino (1583) qui regroupe une soixantaire d’espèces autour de la férule, et les nomme “ universum genus Ferulaceum ”, et Dodoens (1583) qui emploie la désignation “De Umbelliferis Herbis ” mais dissémine encore les Apiaceae tout au long de son ouvrage. Il est légitime d’associer à cette évolution les travaux de Daléchamps (1586-87) qui place une cinquantaine A Apiaceae comme “ plantœ umbelliferœ ” dans le 6ème livre de son ouvrage, et ceux de J. Bauhin (1650-51) (datant en réalité de la fin du 16ème siècle, mais publiés plus tard) qui réunit, au sein de son impressionnante “ Historia Plantarum ”, une véri¬ table somme sur les Apiaceae constituant, en quelque sorte, la connaissance encyclopédique de cette famille pour l’époque. Une étape essentielle est franchie avec les travaux de l’écos¬ sais M orison qui

monographies botaniques fondée sur un nouveau concept, classer les végétaux à l’aide de la description de leurs organes ; il choisit de proposer une classification des Apiaceae (“ Plantarum umbellif erarum distributio nova ”) fondée sur les caractères du fruit, car il en a remarqué la variation mor¬ phologique et discerné l’emploi taxonomique. Ce faisant, il initiait sans le savoir, une tradition pérenne de l’utilisation du fruit dans la systématique de cette famille.

Au 18ème siècle, Linné, aidé par Artedius, dérogea pourtant à cette règle, et proposa une classification fondée sur des critères inflorescentiels, principalement les bractées. Mais Crantz (1767) ne tarda pas à réagir, revenant à l’em¬ ploi du fruit, et ajoutant le port de la plante. Les travaux de Cusson (1727-1783) ne nous sont malheureusement pas par¬ venus ; nous ne les connaissons qu’ indirectement, mais ce spécialiste des Apiaceae avait fait preuve d’innovation en envisageant un système de classification fondé non seule¬ ment sur les fruits, et perfectionné par l’emploi de la forme de la face commissurale (de contact) des graines et des côtes, mais s’ouvrant aussi à la morphologie des pétales.

Au début du 19ème siècle, Lagasca à Madrid, et surtout Hoffmann à Moscou, valident l’emploi des caractères de la fleur, mais approfondissent surtout ceux du fruit : Hoffmann fait progresser la méthode systématique en préconisant la description et l’usage diagnostique du stylopode, du carpo¬ phore, et notamment des vittœ. A la même époque, Sprengel, à Halle, construit une classification donnant la primauté au fruit, et n’employant que de façon secondaire les involucres et la pilosité des plantes. Koch (1824) va dans le même sens, et poursuit les idées de Cusson : il prône comme critère majeur la forme de la face commissurale de la graine (ce que suivit De Candolle par la suite), et d’autres caractéristiques du fruit (degré de compression, dénombrement de côtes, de vittœ,...). En bref, la classification de la famille à la fin du 19ème, établie par Drude (1898) reflète bien une nette pré¬ éminence des caractères du fruit, déjà établie par Morison. D’ailleurs, la fin du 19ème siècle et le début du 20ème ver¬ ront, grâce au développement des travaux d’anatomie, l’ap¬ profondissement de la connaissance des fruits des Apiaceae et l’exploitation taxonomique de leur configurations anato¬ miques.

Il faut attendre la seconde moitié du 20ème siècle pour que de nouveaux caractères soient validés. Cerceau-Larrtval (1962) démontre l’intérêt systématique des plantules1 et des pollens des Apiaceae et établit une classification de la famille

1 -plusieurs botanistes, dont De Candolle (1829) avaient remarqué la diversité morphologique des plantules d’ Apiaceae.

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