Plan

Chargement...

Figures

Chargement...
Couverture fascicule

Evolution de la région littorale du Makran pakistanais à l'Holocène

[article]

Année 1991 17-1 pp. 3-18
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 3

PALEORIENT, vol. 17/1 - 1991

EVOLUTION DE LA REGION LITTORALE DU MAKRAN PAKISTANAIS À L'HOLOCÈNE

P. SANLAVILLE, R. BESENVAL, J. EVIN et A. PRIEUR (1)

Orientée d'ouest en est, la côte du Makran pakistanais présente une succession de plaines littorales vastes et monotones, s'ouvrant sur de grandes baies sableuses au tracé régulier, et de massifs montagneux accidentés et désolés, formant des avancées, caps ou presqu'îles bordés de falaises vives souvent impressionnantes. La région côtière reçoit moins de 150 mm de pluies par an et l'eau douce y est rare et incertaine; aussi la région est-elle inhospitalière et très peu peuplée, en dehors de quelques villages de pêcheurs ou d'agriculteurs et des bourgs de Ji- wani, Gwadar, Pasni et Ormara, dont la croissance est d'ailleurs récente (fig. 1).

Nous présenterons brièvement la zone littorale comprise entre le delta de la Dasht, à l'ouest, et la plaine d'Ormara, à l'est, soit plus de 350 kilomètres, à vol d'oiseau, d'une région encore très mal connue. Deux brèves missions de prospection archéologique (R.B.) et géomorphologique (P.S.), l'étude de la faune littorale holocène (A. P.) qui a pu être récoltée et une série de datations au radiocarbone (J.E.) permettent d'avoir une idée de l'évolution de cette région littorale au cours des derniers millénaires et d'évaluer à la fois l'importance de la néotectonique et l'intérêt éventuel de cette région pour l'occupation humaine.

La recherche de terrain été effectuée la demande de la Mission Archéologique Fran aise en Asie Centrale la MAFAC dirigée alors par J.-C GARDIN) dans le cadre de la Mission Ita lienne au Makran dirigée par le professeur Valeria PIACENTINI Université Catholique de Milan) la partie archéologique était as surée par BESENVAL et étude géomorphologique par SAN- LAVILLE

Hunting Survey Co 1960 HARMS et al. 1984 LEGGET and PLATT 1984 HARMS et al. 1984

Caractéristiques générales de la plaine cotière

Structure et relief

Le Makran est un excellent exemple de zone de subduction. La plaque de l'Océan Indien plonge ici, en effet, sous la plaque continentale asiatique. Des séries détritiques extrêmement épaisses se sont mises en place dans un vaste prisme sédimentaire d'avant- arc affecté par des cycles de transgression-régression faisant alterner dépôts de plateau continental (sables) et dépôts de bordure océanique (mudstone). Par suite d'une forte compression horizontale sud-nord, les dépôts ont été déformés au fur et à mesure de la subduction : les plus anciens sont les plus fortement plissés, tandis que les plus récents ont été seulement soulevés, failles et gauchis (2). Les alignements montagneux sont à peu près orientés ouest-est, mais ils prennent progressivement vers l'est, dans l'ar- rière-pays d'Ormara, une orientation nettement SW- NE suivant une disposition arquée.

La Central Makran Range est formée essentiellement de flyschs oligo-miocènes qui se seraient déposés dans un vaste cône sous-marin alimenté par un paléo-Indus coulant vers le SW, et violemment plissés en anticlinaux étroits déversés vers le sud et affectés par de grandes failles inverses et par une multitude d'accidents secondaires (3).

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw